Le Mas est une commune du Canal des deux mers reliant l’Atlantique à la Méditerranée, cinq écluses se trouvent sur son territoire: les écluses de la Méditerranée, du Roc, de la Domergue, de Laurens et de la Planque. Le Canal du Midi est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est classé parmi les sites de caractère pittoresque, historique et scientifique. Deux ouvrages situés sur la commune sont classés Monuments Historiques : la maison éclusière, la plus ancienne du Canal et l’écluse triple de Laurens.

Le chemin de halage est très prisé des promeneurs et des cyclistes.

L’église actuelle a été reconstruite sur l’emplacement de l’ancienne église plus vaste, incendiée et rasée en 1622. Pour une grande part, les matériaux utilisés proviennent de l’ancienne église, en particulier le portail, classé aux Monuments Historiques.

Elle est dédiée aux Saintes Puelles et à Saint Pierre Nolasque.

Les Saintes Puelles sont deux jeunes filles qui ont enseveli le corps martyrisé de Saint Sernin, 1er évêque de Toulouse au IIIème siècle. Pour cette action elles furent chassées de Toulouse et se réfugièrent à Recaudum (ancien nom du village) où elles finirent leur vie et y furent enterrées. Le village prit leur nom et elles sont les patronnes de Mas Saintes Puelles. L’église conserve leurs reliques.

Leur statue se trouve à l’endroit présumé de leur sépulture après le cimetière vieux, route de Ricaud en quittant la grande place du village.

Elle se trouve dans un ancien moulin situé au-dessus de l’église, c’est un lieu de pélerinage. On y accède à pied au départ de l’église par la rue des remparts puis par le chemin Saint Pierre sur la droite, c’est assez pentu.

Saint Pierre Nolasque est le saint patron de Mas Saintes Puelles, il est honoré le dernier dimanche de janvier.

Chemin Saint Pierre, au-dessus de l’église, se trouve une maison dont le fronton sculpté de la porte d’entrée, datant du XVIIIème, est inscrit sur l’inventaire suplémentaire des Monuments historiques.

Située près de l’écluse de la Méditerranée, au bord du Canal, elle perpétue la tradition potière du Mas depuis le Moyen Age. En 2014, elle a reçu le label « Entreprise du patrimoine vivant » pour la transmission de savoir-faire artisanaux et ancestraux. On vient de loin visiter l’atelier et acheter la véritable cassole pour cuire le cassoulet.

Restaurés entre 1995 et 2000, ils sont la fierté des massogiens et les témoins d’une activité lauragaise importante, six moulins fariniers tournaient au Mas dans les années 1900.

Situés sur la colline en haut du village et éclairés la nuit, ils sont bien visibles depuis l’autoroute.

Au nord-est de la commune, de part et d’autre de la voie ferrée, les étangs de Bonhoure et du Fournayrac sont des plans d’eau issus d’anciennes carrières de gypse utilisé dans la fabrication du plâtre. 4 moulins à plâtre se trouvaient à proximité de la route de Ricaud pour broyer le gypse cuit au préalable dans des fours.

Les sacs étaient expédiés par barque sur le Canal puis par train depuis la gare du Mas. Cette activité a cessé en 1938. Trois de ces moulins ont été transformés en habitations et le dernier à fonctionner qui se trouvait au lieu-dit La platrière a été entièrement détruit.

Aujourd’hui, ces deux lacs sont utilisés pour la pêche et la promenade.